mercredi, novembre 8

à son ombre tachée dans l'iris




Elle laisse ses illusions glisser sur les spasmes de vent qui termineront en fracas sur les murs rouillés des villes en lettres rondes.



Les accablantes sont dérisoires.
Seule l'éventualité la fait sourire encore derrière sa tasse de thé lorsque la cuiller s'est réfugiée dans l'exclu de ses lèvres gercées.


Dans un recoin de l'arondissement les chats de gouttière lui ont tout fait comprendre, de l'odeur de l'aurore, à la couverture nocturne de l'opale pendant l'automne.

Elle est digne descendante de ceux qui vous tiennent le genou dans leur paume au détour de l'affectueux articulé alors qu'elle est de porcelaine rousse.
Longtemps elle s'est laissé giffler par la perte désillusoire mais l'éventuel, c'est décidé, la rassure.

Il lui faut admirer pour qu'un sens certain retienne son bout d'existence. Les autres le lui renvoient comme un paradoxe, s'ils savaisent_§...

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

pour répondre à ta question moi j'aime bien dire aux gens que je les aime bien, tu sais pourquoi ? après tu les perds et t'as jamais pu le leur dire. (ouais bon cliché mais en ce moment je vis ça et c'est nuuuuul pourri caca)

bon, au fait, j'aime bien les poissons rouges :)

8/11/06 02:33  
Anonymous Anonyme said...

Je te remercie pour tes commentaires, mais je n'ai pas vraiment compris toutes tes questions. Ce blog, c'est un blog en parallèle, j'en ai un autre mais je l'ai abandonné. En fait, comme je l'ai écrit sur fibre-fragile je laisse la place à ma schizophrénie ambiante. Je pense que comme mon blog principal, j'allais abandonner fibre-fragile mais j'ai l'impression qu'il plait alors je le laisse. Bref.. je suis pas très clair

8/11/06 06:04  
Blogger L'aubergine voltairienne said...

Tu n'écris pas des textes, mais des poèmes en proses. Des tableaux vibrants, une symphonie silencieuse des paradoxes de l'âme. Une belle âme. Un peu autobiographique tout ça ? :]

12/11/06 05:11  

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