lundi, novembre 20

on se retrouvera




Souviens-en toi,
ce temps nous a été accordé, à nous et à la bonté.
Il nous faudra utiliser celui qu'on nous accorde de la manière la plus utile qui nous sera donnée de fournir.
Il faudra attendre et se mentir, se dire qu'au fond nous n'attendons plus rien. Il faudra vivre avec sa moitié ailleurs, se convaincre que tout est à la portée de notre main pour se sentir entier.
Alors la boucle sera bouclée, on fera semblant d'oublier par amour de la comédie.

Mais ça m'est impossible, les échos de tes pas sur le dammier carrelé, cette voix brisée qui faisait tomber mes barrières, l'odeur de ton parfum au passage, la profondeur de ton regard qui réussissait à sauver les apparences, ta main sur la rampe de l'escalier en colimaçon, ces moments d'intimité, les nuits passées à s'épier chacun de notre côté, ...les silences, ces absurdités, les instants privilégiés, nos voix qui s'élevaient et qui par la suite retombaient sans bruit, toujours, la quiétude, les espérances, les riens puis le tout, notre entité et le reste encore me reviennent en mémoire. Nos égards et nos proximités.

Toi non plus, tu ne peux pas alors j'attendrai.
Tu sais, tout ça. Deux années.
C'est une promesse.

6 Comments:

Blogger L'aubergine voltairienne said...

Les sentiments c'est aussi, comme tu le contes (quand c'est vraiment magique), des bouts de passé que le recolle à chaque seconde, des bouts du futur que l'on construit oniriquement à chaque minute, c'est les moments éphémères de complicité du présent qui ne dure jamais longtemps. Mais chaque au revoir est toujours la promesse du renouveau. :]
Tendres bises

21/11/06 07:25  
Anonymous Anonyme said...

on ne tient jamais les promesses que l'on me fait. C'est peut-être dû au fait que je ne les tiens pas non plus.
Le monde est curieux.

22/11/06 22:14  
Anonymous Anonyme said...

J'aime ce que tu ecris.. on se croirait dans un livre d'anna gavalda ou dans les dedalles de d'alexandre jardin..

23/11/06 07:41  
Anonymous Anonyme said...

Tu voulais savoir qui je suis, tu me trouveras ici: http://fibrefragile.canalblog.com/
ça n'est qu'un début bien sûr.

25/11/06 05:30  
Blogger violette pleurnicharde said...

j'y accoure

29/11/06 06:27  
Anonymous Anonyme said...

J'aime particulièrement ce texte... Parce que tes mots m'ont touchés au plus profond de moi. Ces syllabes assemblées sur un écran lumineux reflètent exactement ce que je vis en ce moment.. Pour des promesses qu'on refusent de tenir. Pour toutes les choses magnifiques qu'on s'était juré et qui sont parti en fumée. Pour tout... Moi je dis merde à la vie. Merde aux promesse rompues avant meme d'avoir été prononcées.
Mais je dis Vive Manon :)

29/11/06 06:46  

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