désaimer
Le sixième pied sous terre entendait ses pas grelotants résonner sous les pavés et elle-même sentait le sol se dérober sous ses talons. Elle poussa la porte du bistrot, le seul encore ouvert dans le coin. Elle y avait ses habitudes l'hiver quand le froid enruhme les balcons. Elle laissa son duffle-coat reposer encore sur ses épaules pour permettre à la chaleur ambiante de gagner plus facilement du terrain.
Il l'avait esquintée à lui avoir fait faire des choses que même les femmes de banlieues sinistres ne savaient pas prononcer. Elle était répugnée face à sa panse bedonante qui s'écrasait dans ses entrailles et ses mains, ses pattes plutôt, qui malmenaient ses seins. Il allait falloir mettre un terme à celà, elle ne le supporterat plus bien longtemps.
Au moins ce misérable salopard avait rendu anorexique son portefeuille. Elle commanda un scotch pur malte qu'elle qualifia avec entêtement de mérité.
Au coin du comptoir même les ivrognes feignaient de ne pas la voir mais leur indifférence lui était bien égale à présent, bien que personne ne puisse jamais vraiment s'en accomoder.
Sur la route vers sa chambre de bonne, ses pieds heurtèrent un jeu à gratter qu'elle martela violemment un bout de temps jusqu'à s'aperçevoir qu'il n'avait pas été déchiffré. En désespérance de cause elle gratta.
Un comble pour son acharnement, c'était la fin de la galère. Même Dieu l'achetait et elle était persuadée il en jouissait car une fine pluie se mit à tomber...!
Il l'avait esquintée à lui avoir fait faire des choses que même les femmes de banlieues sinistres ne savaient pas prononcer. Elle était répugnée face à sa panse bedonante qui s'écrasait dans ses entrailles et ses mains, ses pattes plutôt, qui malmenaient ses seins. Il allait falloir mettre un terme à celà, elle ne le supporterat plus bien longtemps.
Au moins ce misérable salopard avait rendu anorexique son portefeuille. Elle commanda un scotch pur malte qu'elle qualifia avec entêtement de mérité.
Au coin du comptoir même les ivrognes feignaient de ne pas la voir mais leur indifférence lui était bien égale à présent, bien que personne ne puisse jamais vraiment s'en accomoder.
Sur la route vers sa chambre de bonne, ses pieds heurtèrent un jeu à gratter qu'elle martela violemment un bout de temps jusqu'à s'aperçevoir qu'il n'avait pas été déchiffré. En désespérance de cause elle gratta.
Un comble pour son acharnement, c'était la fin de la galère. Même Dieu l'achetait et elle était persuadée il en jouissait car une fine pluie se mit à tomber...!
5 Comments:
(troisième tentative de postage!)
article très puissant. on ressent le désespoir et le battement aigu d'un coeur blessé. un peu pessmiste.
pour mettre une vidéo. repère à côté de ta vidéo sur youtube, à droite de la vidéo, une case avec un lien nommé "embed". fait copier/coller dans la version html de ton article! et voilou!
en espérant que j'ai été compréhensive ! :]
mille baisers
Réponse attendue .. :]
A vrai dire, une différence, y’en n’a p’t’être pas vraiment .. Le fait est que je préfère qu’ils m’oublient, plutôt qu’ils me rappellent à quel point leur vie est « trépidante » et que l’ennui est loin de les encombrer. J’aime mieux être conduite aux frontières de l’oubli plutôt que d’être une carte postale négligemment suspendue dans leur cœur, à laquelle on balance un vague regard de temps à autre, et que le temps corne et jaunit à souhait ..
(I wanna be forgotten / And I don’t wanna be reminded)
Au passage, ai toujours autant de plaisir à déambuler dans tes ruelles ..
Un de tes meilleurs textes à mes yeux :]
Les essais du bac blanc sont finis: Yaaaaah *tchac la tête du proviseur*
Ibi...sous
ça va mal. Désolée, ça tombe sur toi :s
je suis toujours là, dans un coin, à te lire.
<3
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