une tragédie enracinée
commencer à vivre juste au moment où certains ont décidé d'abandonner. elle en parle comme de la fatalité.
Demeurer, comme rien.
Une errance de reste, qui fait qu'on s'accroche.
Plus elle se meurt plus la folie fait vibrer sa chair en tressaillements qu'elle vomit par la suite. dérangée dans son entarcie, elle creuse leurs tombes aux connards avec l'aide de l'ombre de l'opale qui rate le ciel.
La folie, toujours, tient ses jambes ouvertes. elle se vend à la nuit, le coeur ensanglanté. elle fuit les morsures du regard pendant que les mains de l'infâme se balladent.
ses lèvres sont bleues, tout le temps. le froid habite son être frêle.